Kiné neurologique

Les troubles neurologiques sont multiples. On les catégorise en fonction de la zone du système nerveux touché : les atteintes centrales, qui concernent le cerveau et la moelle épinière, et les atteintes périphériques qui touchent les nerfs et certaines pathologies du muscle. Ces pathologies peuvent être innées ou acquises et démarrer à tout âge de la vie. Ainsi, on peut aussi les classer en fonction de l’origine de la pathologie et/ou de son mécanisme : traumatique, génétique, inflammatoire, neurodégénérative…

Les pathologies les plus fréquentes sont l’accident vasculaire cérébral entraînant le plus souvent une hémiplégie ou une hémiparésie (150 000 cas par an en France), la maladie de Parkinson (270 000 personnes suivies en France) et la sclérose en plaques (120 000 personnes touchées). Dans les pathologies neuro-centrales on retrouve également les lésions médullaires (traumatiques ou non) entraînant des paraplégie ou tétraplégie, les paralysies cérébrales, les traumatismes crâniens, les encéphalites, les pathologies du mouvement comme les dystonies, la maladie de Wilson ou la maladie de Huntington, ou encore les pathologies cognitives comme la maladie d’Alzheimer (les démences concernent plus d’1 million de personnes en France !).

En ce qui concerne le système nerveux périphérique, on parle en général de maladies neuromusculaires, qu’on dissocie des neuropathies d’origine musculosquelettique comme la sciatalgie par exemple. On retrouve dans cette catégorie des maladies comme la sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot), la poliomyélite, les amyotrophies spinales, le syndrome de Guillain-Barré, la maladie de Charcot-Marie-Tooth, les myasthénies et les myopathies.

Le système nerveux étant la commande générale du corps, une lésion de celui-ci entraîne des dysfonctions.

En kinésithérapie, nous traitons principalement les déficits moteur et sensitifs qui entraînent des altérations de nos fonctions essentielles comme marcher, se lever, attraper un objet, manger, respirer.

L’atteinte neurologique altérant le mouvement, le kinésithérapeute va utiliser des techniques actives et parfois passives pour restaurer, maintenir ou compenser les symptômes du patient.